En centre médico-dentaire comme en cabinet, la qualité du travail repose tant sur les compétences des praticiens que sur la qualité des équipements utilisés.
Parmi ceux-là figure une pièce maîtresse : le fauteuil dentaire.
Si, aux yeux des patients, il nourrit inconsciemment l’image qui sera associée au cabinet dentaire, il est également une source de confort pour l’ensemble des parties prenantes, soignants comme soignés.
À ce titre, la question du choix de la modernité lors de l’achat ou du renouvellement du fauteuil dentaire est un engagement qui joue sur plusieurs tableaux.
Le fauteuil Dentaire : un investissement à planifier
L’actualisation du niveau de prestation de la clinique dentaire, que cela concerne les compétences ou le matériel à disposition des équipes, est toujours apprécié.
Même si, pour des raisons fiscales, les budgets disponibles sont souvent déterminés en fin d’année, anticiper la part pour le renouvellement des équipements doit être une priorité.
Ainsi, et parce que l’on peut facilement se projeter dans la durée de vie des outils utilisés, il est nécessaire dès l’achat, d’intégrer une logique de durabilité en se basant sur un juste ratio entre l’investissement, le temps d’amortissement et les bénéfices obtenus.
Dans le cas du fauteuil dentaire, il est admis que les éléments en plastique ont une durée de vie de 10 ans. Les tuyaux, systèmes d’aspiration interne ou externe et les drains se dégradent et se dessèchent ce qui peut entraîner des pertes ou des fuites.
S’orienter alors vers un fauteuil dentaire moderne conçu à partir de matériaux innovants permet de prolonger la durée de votre équipement et d’obtenir, par le niveau de confort procuré, un retour sur votre investissement rapide et plus transversal.
D’ailleurs, pour appuyer le bien-fondé de cette démarche, certains organismes vont même jusqu’à subventionner l’achat de matériel d’après des critères d’ergonomie et de bénéfices posturaux !
La modernité pour soigner son image
Pour les patients, l’architecture et la décoration d’un centre dentaire n’auront aucune valeur si, au moment du soin, ils doivent s’installer sur un fauteuil d’apparence hors d’âge.
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de cette impression : une tapisserie élimée par le temps, une couleur de plastique passée à cause des désinfectants…
Et bien sûr, peut-être moins identifiable mais non sans importance, la diminution du confort.
Grâce aux nouvelles matières utilisées, les fauteuils dentaires modernes sont déjà plus résistants.
De plus, il est maintenant possible de changer les garnitures, ce qui aide pour le maintien d’une image actuelle du cabinet au fil du temps.
Fauteuils dentaires modernes et ergonomie : un critère bénéfique à tous
Le fauteuil apparait aujourd’hui comme un catalyseur majeur de la relation soignant / soigné.
Il y a encore quelques temps, les innovations se concentraient essentiellement sur les modes de sédation mais aujourd’hui le souci de l’ergonomie a clairement pris l’ascendant.
Les fabricants ne s’y sont d’ailleurs pas trompés : les produits les plus récents font l’objet de protocoles de tests par les professionnels du secteur dont les retours permettent une amélioration continue des articles présents sur le marché.
En moyenne il faut compter de 30 minutes à 2 heures sur le fauteuil pour un patient en soin et jusqu’à 8 heures sur son tabouret pour une journée de pratique du dentiste.
Si pour le premier le confort est clairement un outil pour rassurer et, par conséquence, de lutter contre toute forme d’odontophobie, pour le praticien, il en va surtout de l’attention portée à sa posture.
Choisir un outil qui permette de préserver la santé de ses équipes en accompagnant les bonnes pratiques posturales est indirectement mais surement un réel facteur d’économie.
Avant de conclure cet aspect, petit point de vigilance toutefois quant au caractère très « marketable » de l’ergonomie qui fait que, contrairement à certains messages avancés dans les argumentaires de vente, les marques américaines ne disposent pas de l’hégémonie dans ce domaine.
En effet, tous les grands opérateurs proposent des configurations qui offrent une grande souplesse dans la proximité de la préhension de l’instrument et de la bouche du patient.
À vous de faire votre propre jugement en expérimentant les cordons pendants, le côté, le cart ou la livraison arrière.
En lien avec cet article : Le guide d’achat de fauteuil dentaire
Un niveau d’exigence renforcé sur les fonctionnalités essentielles
Les expérimentations et échanges avec les praticiens du secteur dentaire ont permis de préciser les cahiers des charges auxquels répondent les fauteuils les plus récents.
Hauteur du fauteuil
La gestion de la hauteur comme le mouvement et la régulation du fauteuil dentaire doivent apporter confort de travail et faciliter l’accès au patient.
De même, le fauteuil dentaire moderne doit prévoir la liberté de l’espace de travail entre le dentiste et son assistant en intégrant, en guise de « zone de transfert », une tablette sur meuble arrière, utile pour la transmission des instruments.
Longueur et qualité des tuyaux
La longueur des tuyaux est un élément de confort capital pour le dentiste.
Comprise entre 50 cm et 1m, elle permet ainsi au patient de ne pas se sentir dépassé tout en laissant le praticien travailler librement.
De même, de fréquents retours sur un tuyau peuvent provoquer des tendinites dans les coudes ou poignets.
Sa qualité apporte donc une assurance supplémentaire pour le bien-être des dentistes.
Éclairage
Là où les halogènes des anciennes lampes concentrent en un point entre 15 000 et 25 000 lux pour une température de couleur inférieure à 4 500k, les LED dont sont équipés les derniers fauteuils dentaires disposent d’une puissance supérieure à 35 000 lux.
L’éclairage alors similaire à de la lumière naturelle réduit la fatigue oculaire.
Pour aller plus loin, on peut aussi trouver des modèles avec barre d’éclairage incorporée dans le bras de la lampe opératoire.
Bénéfique également contre la fatigue visuelle, cet équipement améliore notablement la visibilité de la zone préopératoire tout en équilibrant l’éclairage de zones de la cavité buccale.
Réglages du tabouret
L’ergonomie et les options de réglages doivent permettre de limiter l’apparition de douleurs engendrées par une mauvaise posture.
Des technologies facilitatrices
Les fauteuils modernes bénéficient aujourd’hui d’outils d’optimisation de la pratique de la médecine en centre dentaire.
Pédale multifonctions
Outre la gestion de ses mouvements, les pédales des fauteuils dentaires modernes permettent d’allumer et éteindre la lumière, irriguer, travailler avec la seringue et même connecter ou déconnecter l’aspiration.
L’ensemble de ces gestes est ainsi effectué sans risque de contamination par les mains de la zone de travail.
Autre incidence de ce gain d’ergonomie, la vitesse de travail et de traitement sont également augmentées.
Panneaux tactiles
Afin de limiter la fatigue liée au choix des fonctions mais aussi faciliter l’entretien et réduire la probabilité des pannes, les fauteuils dentaires modernes disposent de différents panneaux tactiles.
Leurs fonctions peuvent être diverses, généralement ils permettent de gérer le contrôle des mouvements du fauteuil, la programmation de positions, l’inversion automatique, l’évolution du couple moteur et de l’instrument.
Position de Trendelenburg
Aussi désignée « tête en bas, hanches vers le haut », cette position est atteinte lorsque la hauteur de la tête du patient est comprise entre 15 et 20 degrés sous le thorax et les jambes.
Première mesure pour le traitement de l’hypotension lors d’un choc hypovolémique, elle permet alors un apport sanguin adéquat à la tête de sorte à assurer une oxygénation suffisante du tissu cérébral.
Pour toujours plus de sécurité, c’est une option intéressante à intégrer dans les critères d’un comparatif.
Dispositifs de sécurité
Sur les modèles récents de fauteuils dentaires, certains éléments comme les systèmes de levage, les crachoirs, les plateaux auxiliaires ou les dossiers sont conçus pour éviter le maximum d’accidents.
Conformité avec la loi européenne sur la contamination au mercure
La législation européenne oblige à la récupération des restes de mercure (amalgame) utilisés dans les amalgames, lors de leur placement ou du retrait.
Pour assurer leur conformité avec la loi, certaines chaises d’ancienne facture ne disposent plus de l’installation adéquate pour le crachoir.
Les modèles récents sont, pour leur part, adaptés au respect des directives en vigueur.
Nos équipes sont à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner dans le choix de votre fauteuil dentaire, que ce soit au moment de son achat ou pour son renouvellement.